LE SITE DE BELLEVUEDurant le XIXe siècle, pour dynamiser la station thermale, le site de Bellevue a été pensé comme un complément de la cure thermale : une cure de terrain et de bon air. C’est ainsi qu’en 1898, la Compagnie des eaux créa au sommet du Mont Givre une dépendance de l’établissement thermal, nommé Bellevue par le DR Janicot. Les aménagements ont été terminés dès 1899 et comprenaient une terrasse, un pavillon, un chalet faisant office de restaurant et salon de thé, un kiosque à musique, un promenoir et des jeux de plein air. En 1900, une laiterie fut ajoutée à l’ensemble des aménagements. Les curistes les plus courageux montaient à pied à Bellevue, en empruntant soit la N7, soit des chemins ou routes qui devenaient pentus au fur et à mesure de l’escalade (le Mont Givre culmine à 298m). De là haut, les curistes découvraient un panorama magnifique sur la campagne, sur la Loire, sur les Monts de Mimont. Ce site fut dévasté au cours de la seconde guerre mondiale. Le chalet de Bellevue et ses dépendances furent démolies en 1950. Aujourd’hui restauré, le site de Bellevue est un espace de découverte pour petits et grands. |
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LA STÈLE RENÉE FRIEDRICHLors de votre parcours, si vous descendez le sentier, vous tomberez sur la stèle de Renée Friedrich, fille d’Ernest Friedrich qui fut un concessionnaire et pilote Bugatti. Renée trouva la mort à 20 ans lors du rallye Paris/Saint Raphaël le 24 février 1932, dans les virages de Pougues-les-Eaux. Il s’agissait d’un rallye exclusivement féminin. Renée conduisait alors une D8S, voiture lourde et encombrante, sur la demande de Louis Delage. Une stèle en l’honneur de la jeune coureuse automobile fut érigée à l’instigation de Louis Delage qui l’a fleurie durant 40 ans. La ville de Pougues perpétue cette tradition encore aujourd’hui. |